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Version Texte de l’épisode 3
Je me rappelle des sensations qui m’habitaient lorsque je suis tombé dans la marmite du développement personnel pour la 1ère fois.
Je voulais en parler à tous ceux que je connaissais.
“Eh tu as lu Robert Kiyosaki ? Non ? Mec tu dois lire ce livre”.
“Eh tu as lu père riche, père pauvre ? Non ? Meuf tu dois lire ce livre”.
“Eh Bro. Tu as lu le livre que je t’ai passé ? Non ? Bro tu dois lire ce livre”.
Je taguais mes amis sur les vidéos à tout va en leur disant “Mec, voici ce que j’essayais de t’expliquer. Mais lui il le fait mieux que moi”. J’envoyais des liens à tout va. J’étais insupportable !
À un moment donné certains amis ne décrochaient plus trop mes appels.
Je ne sais pas si c’est à cause de ça, mais j’avais l’impression qu’ils me fuyaient comme si j’étais un témoin de Jéhovah ou comme si je voulais les enrôler dans un MLM (Rires).
Par contre, il y a une amie qui aimait bien que je lui parle de ce genre de choses.
Elle est venue me voir pour avoir des conseils. Elle voulait savoir comment créer à son tour une communauté sur internet. (C’était quelques mois après avoir lancé Toütep).
Du coup, je lui avais expliqué ce qu’elle devait faire. J’ai tout détaillé. De A à Z.
Elle était très emballée. Mais, elle n’a jamais fait ce que je lui avais dit. Genre vraiment jamais fait.
Du coup, je lui ai demandé, “Mais meuf, pourquoi tu ne fais pas ce que je t’ai dit ?”
Au début, elle m’a dit “Non, je n’ai pas encore trouvé le temps”.
J’avoue que cette réponse m’avait laissé un peu perplexe. Attends, ça ne peut pas être qu’une histoire de temps.
La meuf était venue me voir et elle m’avait montré qu’elle le voulait vraiment. De plus, au lieu de la renvoyer vers des livres, je lui avais montré étape par étape comment je faisais.
Comment ça elle me sortait maintenant qu’elle n’avait pas le temps ?
Donc sur le coup je lui ai dit : “Stop the madness meuf ! J’ai pris des heures de ma vie pour t’expliquer comment ça fonctionnait. Je t’ai même dit par quoi tu devais commencer. Si ça ne t’intéressait pas, fallait pas venir m’embrouiller.”
Ce jour-là, j’étais assez énervé. Mais, je n’avais pas encore la pédagogie et le recul que j’ai maintenant.
Je pensais encore à l’époque que si quelqu’un ne voulait pas faire quelque chose, c’est parce qu’il ne le voulait pas vraiment.
Aujourd’hui, je sais que ce n’est pas la raison pour laquelle les gens ne font pas ce qu’ils apprennent ou ce qu’ils sont censés faire.
Mon amie a commencé à me dire qu’elle savait que ce que je disais était la chose à faire, mais elle ne le faisait pas parce qu’elle ne pensait pas que ça allait marcher pour elle. Elle ne se sentait pas à la hauteur.
Elle craignait de s’investir dans cette histoire pour se rendre compte au final que ce n’était pas vraiment ce qu’elle voulait faire. Je la comprends, personne n’aime perdre son temps.
Elle avait aussi peur de lancer sa page Facebook et recevoir des critiques des gens sur internet.
Mais surtout, elle redoutait ce que ses camarades de Fac allaient aussi penser d’elle.
Petite parenthèse : Tu t’en rendras compte au fil de ton parcours terrestre qu’à chaque fois que tu prends une décision qui sort de la norme, même si c’est ta vie, tu vas avoir droit à des commentaires désagréables. Et l’ironie dans l’histoire c’est que ces commentaires viennent surtout de gens qui ne te demandent jamais ton avis quand ils font un choix dans leurs vies.
C’est ironique n’est-ce pas ? Ils ne te consultent pas quand ils vont faire quelque chose.
Mais ils tiennent à te faire savoir ce qu’ils pensent de la façon dont tu as décidé de vivre ta vie.
C’est un peu comme si leur langue les démangeait (Rires).
“Oh tu as entendu parler de Géraldine ? Elle a décidé de ne pas scolariser ses enfants. Je plains ces petits”
“Oh tu as entendu parler d’Albert ? J’ai entendu qu’il quittait son job à la Défense pour faire des trucs sur internet. Je plains sa femme”.
“Oh et je ne t’avais pas dit. Alphonsine veut changer de filière d’études. Ces jeunes de maintenant. Ils ne savent pas ce qu’ils veulent. Ce qu’elle veut faire ? Apparemment du marketing ! Ah je plains ces parents”.
Perso, voici comment je vois les choses : cela fait partie du “charme” de l’espèce humaine.
On se sent obligé d’avoir une opinion sur tout (même sur les sujets qu’on ne maîtrise pas ou les gens qu’on ne connaît pas personnellement), et on est les mêmes qui s’offusquent que les autres nous jugent.
C’est ironique n’est-ce pas ? On est plus préoccupé par ce que les autres font de leurs vies que par la nôtre. Comme je l’ai dit : cela fait partie du charme de l’espèce humaine (Rires).

qui me dépasse
Revenons à mon amie…
Elle avait commencé à m’expliquer les vraies raisons.
Et c’est là que ç’a fait “clic” dans mon esprit. J’ai commencé à réaliser les deux choses suivantes :
1) Nous les humains, nous ne pouvons pas opérer au-delà de notre identité mentale.
2) Notre identité mentale définit aussi notre zone de confort
Notre identité mentale, vois la comme ta carte d’identité ou ton passeport. Elle recense toutes les infos sur toi.
- Ce que tu te crois capable de faire ou non
- Ce que tu crois mériter ou non
- Ce que tu crois possible dans la vie ou non
- Ce qui te semble compliqué ou non
- Ce qui te semble facile ou non
- Ta philosophie de vie
- Comment tu te perçois (timide ou extraverti, drôle ou inintéressant, attirant ou pas, intelligent ou idiot, etc.)
Ce qui fait qu’on ne sort pas de notre zone de confort ou ce qui fait qu’on sait ce qu’on doit faire c’est notre identité mentale.
Pour te montrer la puissance qu’a notre identité mentale sur nous, regarde ce que ce célèbre chirurgien a découvert…
Maxwell Maltz, est un chirurgien allemand très réputé et au cours de ces nombreuses années de pratique, il a constaté quelque chose d’assez étrange.
Même après avoir corrigé les imperfections de ses patients, certains d’entre eux continuaient à se trouver “tout aussi laid”. (Tu trouveras des détails des travaux du Dr. Maltz dans son livre Psycho-Cybernetics).
Physiquement, ses patients correspondaient aux critères de “beauté” de la société. Mais intérieurement, ils avaient toujours le sentiment d’être moches.
Je ne rigole pas quand je te dis que notre identité mentale est comme notre carte d’identité interne.
Où est-ce que je veux en venir avec tout ça ?
Tu vois gagner confiance en soi n’est pas qu’une histoire de stratégies ou de “10 exercices à faire”. On est envahi de ce genre de contenus.
Ce n’est pas une histoire de connaître les dernières stratégies. Ce n’est pas une histoire de faire que du travail sur tout ce qui est extérieur.
On aime courir après les dernières astuces. Les dernières méthodes. Les dernières stratégies. Les derniers livres.
Le séminaire en vogue. Le guru en vogue. etc.
Ce n’est pas une question de plus d’informations. Ces choses arrivent en second.
Je connais au moins des centaines de personnes qui connaissent en théorie tout ce qu’il faut faire pour lancer par exemple un business et qu’ils ne l’ont toujours pas fait à cause de l’identité mentale qu’ils ont.
Certains sont atteints du syndrome de l’imposteur. D’autres sont paralysés par la peur de l’échec.
D’autres sont tombés dans ce que j’appelle «le syndrome du perfectionnisme». Peu importe le nombre de formations qu’ils ont fait, ils trouvent que ce n’est pas encore le bon moment. Ils entretiennent dans leur esprit l’idée que leur premier essai doit être absolument parfait et irréprochable.
Je connais d’autres personnes qui ne se plaisent absolument plus dans les études qu’ils font. Ils savent qu’ils doivent changer de filière. Ils savent ce qu’ils veulent vraiment faire.
Mais ils sont paralysés par la peur du regard des autres et par la peur de changer de voie et de se rendre compte plus tard qu’ils n’aiment pas trop cette nouvelle voie non plus.
Notre identité mentale a une emprise immense sur tout ce qu’on vit et éprouve.
«Mais alors que faire Toütep ?»
La première des choses à faire c’est de mettre le doigt et des mots sur tous les freins qui nous bloquent.
Si tu ne te sens pas capable de faire quelque chose. Si tu ne te sens pas à la hauteur. Si tu as peur d’être ridicule ou de perdre ton statut actuel si tu sors de ta zone de confort, etc.
Ce n’est pas parce que tu n’en es pas vraiment capable. C’est parce que l’identité mentale que tu trimballes en ce moment ne t’autorise pas à le faire.
Je répète :
Si tu ne te sens pas capable de faire quelque chose. Si tu ne te sens pas à la hauteur. Si tu as peur d’être ridicule ou de perdre ton statut actuel si tu sors de ta zone de confort, etc.
Ce n’est pas parce que tu n’en es pas vraiment capable. Ce n’est pas parce qu’il te faut forcément plus d’infos ou encore plus de motivation. C’est avant tout parce que l’identité mentale que tu te trimballes en ce moment ne t’autorise pas à le faire.
Tu entretiens dans ton esprit des idées, des croyances, des peurs, une philosophie de vie et des freins qui te maintiennent dans le statu quo.
Mon amie dont je t’ai parlé en début de cette lettre, m’en avait donné la preuve : même quand on sait ce qu’on doit faire. Même si on nous dit ce qu’il faut faire, tant qu’on ne s’est pas débarrassés de TOUS ces freins psychologiques, nos chances de le faire sont quasi nulles.
Notre esprit va toujours soulever un “Mais” ou un “Et si…” qui va nous fait réfléchir pendant des jours jusqu’à la paralysie mentale. Et on peut laisser passer de sacrées années sans se rendre compte de ce qui se passe réellement.
C’est la raison pour laquelle je t’écris cette lettre l’ami.
C’est ce que Jim Rohn essayait de faire comprendre avec cette citation devenue célèbre et reprise partout sur Instagram.
“For things to change, YOU have to change”
“For things to get better, YOU have to get better”
Traduction :
“Pour que les choses changent, Tu dois d’abord changer.”
“Pour les choses s’améliorent, tu dois monter en compétences.”
La première phrase ne fait pas UNIQUEMENT référence à notre attitude et à comment on agit. Mais elle fait aussi référence à notre identité mentale.
Je dois admettre que la 1ère fois que j’ai vu ce discours, je ne l’avais pas compris de cette façon. Voici pourquoi la répétition est pédagogique.
Ce n’est qu’après qu’il rajoute “For things to get better, You Have to get better”.
Les compétences (stratégies, techniques) viennent après le changement de notre identité mentale.
Regarde les choses ainsi. Je peux te donner des gants de boxe. Je peux te donner un short. Je peux te montrer les techniques et rudiments de la boxe.
Mais si je te dis d’aller affronter Mike Tyson dans un combat, tu ne vas pas le faire. Tu connais les rudiments. Comment bloquer des coups. Comment envoyer une droite, etc.
Mais quand tu vois un mec qui te fixe de cette façon…

…tu commences à parler chinois sur le ring. Pour ne pas dire que tu vas te chier dessus (Rires).
Ce n’est pas qu’une histoire de stratégie ou de plus d’informations.
Acquérir de la connaissance, des techniques ou des stratégies sans modifier aussi son identité mentale, sans se débarrasser de ses freins psychologiques, c’est comme si tu voulais te connecter à Instagram en mettant ton mot de passe sans mettre ton pseudo.
Je n’ai pas besoin de sortir d’Harvard ou de Polytechnique pour te dire que ça ne va pas fonctionner. Il y a quelque chose qui manque.
Stop the madness my friend !
Tu es en train de rediriger ton énergie au mauvais endroit.
Alors faisons un petit récap
Premier point : . Pour que les choses changent, il faut d’abord changer. Et cela ne veut pas dire de changer uniquement notre attitude ou nos habitudes. Il faut aussi changer notre identité mentale.
Deuxième point : Notre identité mentale, vois la comme ta carte d’identité ou ton passeport. Elle recense les infos sur qui tu es.
- Ce que tu te crois capable de faire ou non
- Ce que tu crois mériter ou non
- Ce que tu crois possible dans la vie ou non
- Ce qui te semble compliqué ou non
- Ce qui te semble facile ou non
- Comment tu te perçois (timide ou extraverti, drôle ou inintéressant, attirant ou pas, intelligent ou idiot, etc.)
- Ta philosophie de vie
Troisième point : Notre identité mentale est étroitement liée à la taille de notre zone de confort. Nous ne pouvons pas opérer au-delà de notre identité mentale. Si tu ne te sens pas capable de faire quelque chose. Si tu ne te sens pas à la hauteur. Si tu as peur d’échouer, ce n’est pas toi le problème. Le problème c’est l’identité mentale actuelle. C’est important d’intégrer que ce n’est pas toi. C’est ton identité mentale. Et celle-ci peut évoluer.
Voilà c’était tout pour cette lettre. Je te remercie de l’avoir suivi encore une fois jusqu’au bout. Ça en dit long sur la personne sérieuse que tu es. Et montre que tu veux réellement changer.
Je vais terminer par ceci :
En ce moment, je suis en train de travailler sur ma seconde formation. Elle portera sur les thèmes suivants :
- Confiance en soi
- Sortir de sa zone de confort
- Se libérer des différents complexes qu’on a
- Avoir une meilleure estime de soi.
- Comment oser plus
- Comment agir malgré le regard des autres sans se sentir ridicule
- Etc.
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Je te communiquerai davantage d’autres infos sur tout le programme et comment il va fonctionner dans les semaines à venir.
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À très vite,
Avec ♥️,
Toütep