Version texte de l’épisode
“Harriet, ne fais pas ça ! Je t’en supplie” lui dit son amie.
“Ils vont te rattraper et te torturer en public puis te tuer. Ne fais pas ça Harriet”, insista son amie.
Mais Harriet était arrivée au point de non-retour dans sa tête. Plus rien ne pouvait l’arrêter.
Elle était décidée. Elle avait peur. Elle savait que son amie avait raison. Mais elle était décidée.
Cette scène se déroule au temps de l’esclavage.
Harriet Tubman est sur le point de devenir le personnage historique qu’elle est devenue.
Harriet par contre n’était pas la première esclave à vouloir s’évader de cette plantation.
D’autres esclaves avaient essayé avant elle. Certains se sont fait rattraper et ont été sévèrement punis en public pour que ça serve de leçons aux autres esclaves.
D’autres sont morts de faim ou de froid en route.
Et d’autres se sont fait tuer en route par d’autres esclavagistes.
Bien qu’elle soit consciente de ce qui pouvait arriver, Harriett était décidée quand même de s’échapper.
Avait-elle peur ? Oui très certainement. Elle jouait littéralement sa vie. Et je te laisse imaginer les atrocités auxquelles elles s’exposaient si elle se faisait attraper.
Mais qu’est-ce qui peut pousser une personne malgré sa peur à prendre de pareils risques ?
La réponse est assez ironique…c’est LA PEUR elle-même. Je vais m’expliquer, dans les lignes qui suivent.
Mais avant ça, faut que je te fasse un topo sur nous les humains.
Nous les humains, on a tendance à voir les choses en noir ou en blanc.
Le bien. Le mal. Les émotions positives. Les émotions négatives.
Par exemple pour beaucoup d’entre nous, la peur est quelque chose de négatif.
Mais en faisant des recherches sur notre cerveau, j’ai découvert qu’en fait une émotion comme la peur n’est pas négative en elle-même. Avoir peur est NOR-MAL.
D’ailleurs il existe une partie dans notre cerveau qui s’appelle l’amygdale (rien à voir avec les amygdales dans la gorge) et qui est à l’origine des peurs qu’on ressent.
Je rentrerai une autre fois dans les détails, mais cette partie fonctionne en gros comme une alarme de sécurité.
Elle scanne tout ce qui est autour de nous pour identifier des “menaces”.
Ces menaces peuvent être une voiture qui fonce à vive allure sur nous, un serpent, une crise financière qui arrive, un proche entre la vie et la mort, etc.
Une fois que cette alarme détecte une menace, elle se met à “sonner”.
Tu n’entendras aucune sirène, mais elle va demander à ton cerveau de libérer de l’adrénaline (encore appelée hormone de la peur).
C’est ce qui va faire que tu vas commencer à avoir les symptômes suivants :
- Les doutes (“Et si”, etc.)
- Un rythme cardiaque qui s’accélère.
- Les jambes qui tremblent
- L’inaction.
- Etc.
Scientifiquement parlant alors la peur n’a rien de négatif.
C’est juste un mécanisme de survie de notre cerveau.
Maintenant que ça s’est dit. Revenons à l’histoire d’Harriet…
Je t’ai dit que c’est la PEUR qui a poussé Harriet à passer à l’action.
Et tu peux utiliser dès aujourd’hui la même technique dans un domaine de ta vie où tu as du mal à passer à l’action.
Car voici le secret :
Quand on a peur de passer à l’action, une chose qu’on peut faire c’est de trouver une peur encore plus GRANDE que la peur que tu as, car c’est la peur qui chasse la peur.
Je m’explique.
Harriet avait peur de s’échapper, se faire attraper et se faire tuer.
Mais elle était encore plus terrorisée par l’idée de se faire violer devant sa famille, travailler de longues heures sous les coups de fouet et voir ses enfants subir le même sort toute sa vie.
Pour elle, ce scénario était plus effrayant que celui où elle se faisait attraper en train de s’échapper.
Harriet a utilisé une plus grande peur pour surmonter la peur qui l’empêchait de passer à l’action.
Tu peux en faire de même dès aujourd’hui et voici comment :
- Au lieu de te concentrer sur ce qui pourrait aller mal si tu passes à l’action, concentre-toi plutôt sur ce qui pourrait aller mal si tu ne passes PAS à l’action. (On va voir un exemple concret plus bas. No worries).
- Tu peux le faire mentalement, mais c’est encore plus puissant quand tu poses ces scénarios sur une feuille.
- On réfléchit mieux et on ressent mieux les choses quand on les pose sur papier.
- Personnellement, je peux refaire cet exercice pendant plusieurs jours jusqu’à ce que ma peur de ne pas agir dompte ma peur d’agir. (En général, le faire une fois suffira).
En faisant ça, tu changes ce sur quoi ton cerveau est focus.
Car tant que ton cerveau est concentré sur ce qui va t’arriver de grave si tu passes à l’action, il va t’empêcher d’y aller.
Il n’a rien contre toi. C’est juste qu’il identifie ce que tu vas faire à une menace et rester là où tu es semble être pour lui quelque chose de plus sûr.
Pour l’empêcher de le faire, il faut le distraire avec autre chose.
Maintenant place à la pratique
Supposons que Bernard veuille devenir financièrement indépendant et qu’il est en CDI.
Bernard a l’impression que son job le ronge à petit feu.
Il a la boule au ventre chaque matin quand il va au travail. Il se fait chier à longueur de journée. Les missions n’ont rien de challengeant.
Il a la conviction qu’il n’est pas là où il doit être.
En plus, il est sous-payé. Il bosse de longues heures. Son patron ne reconnaît pas sa valeur dans la société. Pire. Il n’a aucune perspective d’évolution dans cette boîte.
Mais Bernard se dit qu’avec les temps qui courent, c’est mieux de garder ce job même s’il ne l’aime pas. Et avouons-le, il a pris goût au confort d’un salaire qui tombe à coup sûr chaque mois.
Même si c’est juste de quoi payer les factures et se faire un peu plaisir de temps en temps.
À ses heures perdues, il pense à sa vie de rêve. Pour lui, c’est voyager avec sa femme dans de beaux endroits, voir ses enfants grandir, pouvoir faire ce qu’il veut quand il veut et avec qui il veut. Prendre soin de ses parents (maintenant à la retraite) et qui ont tant sacrifié de choses pour lui.
Pour atteindre son rêve d’indépendance financière, Bernard a plusieurs options pour s’y prendre.
Il peut investir dans l’immobilier. Il peut créer un business physique. Il peut investir en bourse, faire du MLM, créer un business sur internet, etc.
Supposons que Bernard décide de choisir l’immobilier parce qu’il aime bien ça.
Bernard se documente comme il faut. Il se forme avec des livres et des formations sur internet.
Il est temps maintenant de passer à l’action en trouvant un bien et en empruntant de l’argent à la banque.
Tout à coup Bernard commence à avoir peur.
Il commence à se dire “Et s’il fait une mauvaise affaire ?“. Ou et s’il achète le bien et qu’il se retrouve coincé un locataire qui est un mauvais payeur. Etc.
Il commence à avoir plein de peurs et veut faire demi-tour.
Voici comment Bernard peut se servir de la technique qu’on vient de voir pour dompter sa peur de passer à l’action :
Au lieu de s’imaginer ce qui ne va pas aller s’il passe à l’action, il peut s’imaginer ce qui risque de lui arriver s’il ne passe PAS à l’action :
- “Si je ne passe pas à l’action pour devenir financièrement indépendant, je vais continuer à rester coincé dans ce job que je n’aime pas et je vais devoir supporter mon boss qui me tape sur le système.”
- “Si je ne passe pas à l’action pour devenir financièrement indépendant, je ne pourrai pas venir financièrement en aide à mes parents si l’un d’entre eux tombe gravement malade.”
- “Vu comment le gouvernement a géré la crise sanitaire et la reforme des retraites, est-ce que j’ai envie de laisser mon avenir financier entre leurs mains si j’arrive à la retraite ? D’ailleurs et s’ils repoussent la retraite et m’obligent à travailler encore plus longtemps ?”
- “Si je ne passe pas à l’action pour devenir financièrement indépendant, je vais donc passer ma vie à rêver de ce que je pourrai vivre comme expériences au lieu de les vivre. Ça craint comme style de vie non mon petit Bernard ?”
- “Ce travail est assez épuisant physiquement. Et si j’ai un accident de travail ou on me découvre une maladie qui m’empêche de bosser à vie, qui va subvenir aux besoins de ma petite famille ? Ma femme sera-t-elle toujours à mes côtés ou elle ira refaire sa vie avec un autre homme et je finirai seul ?”
- Etc.
Tu vois l’idée n’est-ce pas ? En utilisant une plus grande peur pour chasser sa peur de l’inaction, Bernard va se mettre à réaliser pleinement qu’en fait, il se concentre sur la mauvaise chose.
Tout comme Harriet, il réalisera qu’il court un plus grand “danger” à ne pas passer à l’action qu’à le faire.
Son cerveau est nourri maintenant d’une autre peur.
Au lieu de se concentrer sur ce qui pourrait aller mal s’il passe à l’action, son cerveau va alors le pousser à trouver des solutions pour minimiser les risques auxquels il s’expose s’il passe à l’action.
C’est ainsi que ça fonctionne mécaniquement parlant. C’est uniquement lorsqu’une personne arrive à cette prise de conscience qu’elle va faire tout ce qui est nécessaire pour passer à l’action même si elle a peur. C’est impossible sans.
Si tu n’arrives pas à convaincre ton cerveau que tu es en danger là où tu es il n’a aucun intérêt à te pousser à fuir de là où tu es.
Pourquoi il te ferait fuir quelque chose qui ne représente pas à tes yeux un danger ?
Les gens qui passent à l’action malgré la peur le font parce qu’elles ont réalisé que rester là où elles sont est pire qu’aller vers ce qu’elles veulent vraiment.
Tant que tu ne trouves pas là où tu es PIRE que là où tu essaies d’aller, ça sera toujours facile pour toi, de ne pas passer à l’action.
Le confort, c’est le baiser de la mort de la réussite.
Une fois qu’une personne se laisse aller dans le confort, elle est moins enclin à bosser dur.
Elle paresse plus facilement. Elle devient plus négligente vis-à-vis de plein de choses.
Elle se trouve des excuses plus facilement. Elle se sabote plus facilement. Et tout cela même si ça va contre ses intérêts.
Pour sortir de cet état léthargique, il faut réaliser que rester où tu es est PIRE qu’essayer de changer les choses.
Pour ce faire, utilise une peur plus grande que ce qui te fait peur si tu passes à l’action comme on vient de le voir.
Ceci est une technique que j’utilise pour me pousser naturellement à passer à l’action.
Si tu souhaites apprendre tout mon arsenal de stratégies pour ne plus laisser tes peurs t’empêcher de te réaliser et sortir à ta guise de ta zone de confort, je t’invite à t’inscrire sur la liste d’attente de ma Masterclass sur la confiance en soi en cliquant ici.
Je ferai une dernière session avant la fin de l’année.
Dans cette Masterclass, tu vas aussi apprendre à te libérer de toutes tes croyances limitantes et (re)gagner confiance en toi dans les domaines qui comptent pour toi.
Voilà c’est tout pour moi. Je te donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode.
D’ici là prends soin de toi.
Avec amour,
TOUTEP
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