Version texte de l’épisode
« Hou !!! On dirait que Monsieur a pris du muscle pendant le confinement. »
C’est ce que mon amie Danielle m’a dit quand on s’est revenu il y a quelque temps.
On a discuté de ce qui m’a poussé à prendre du muscle et elle m’a dit ceci :
« Moi aussi pendant le confinement, je m’étais fait un petit programme pour perdre du poids vu que je n’avais pas grand-chose à faire. Mais je ne l’ai pas tenu.
Ça me saoule t’as pas idée Claude. Il y a des potes qui me disent qu’il faut que j’arrête de me plaindre et que si je veux vraiment perdre du poids, j’ai juste à le faire, nanani, nanana […]
Je connais les exercices à faire. Je sais que je dois manger mieux et moins sucré. Mais ce n’est pas ça mon problème. Ce dont j’ai besoin c’est d’arriver à me faire faire les choses que j’ai planifié quand le moment vient.
Bref. Je t’ennuie avec mes histoires. Alors comme ça tu vois quelqu’un en ce moment. Dis-moi tout… »
Et on a changé de sujet de conversation.
Mais voici pourquoi (comme Danielle) on sait ce qu’on doit faire, mais on ne le fait pas.
On a tous vécu plus ou moins la même chose que ma pote Danielle.
On s’engage à faire quelque chose, mais on ne tient pas dans la durée.
Ensuite, on culpabilise, on se trouve nul et paresseux. On se dit qu’on doit un peu plus se motiver.
Mais en réalité, c’est plus profond que ça.
Prenons le cas de Danielle par exemple :
Le désir ce n’est pas son problème. Contrairement à ce que ses autres potes lui disent, elle veut VRAIMENT perdre du poids pour rentrer dans des vêtements qu’elle aime et arrêter de mettre des vêtements amples qui cachent ses formes.
Elle n’a pas besoin non plus de plus d’informations. Elle sait ce qu’il faut faire. Comment bien manger ? Quoi faire comme exercices ? etc.
On culpabilise de ne pas faire ce qu’on a dit qu’on allait faire en pensant que c’est un problème de désir/motivation ou d’avoir plus d’informations.
Alors qu’en réalité c’est plutôt ceci
On ne le voit pas, mais dans notre cerveau il se passe plusieurs choses quand on décide d’opérer un changement dans notre vie (perdre du poids, lancer un business, bosser sur un projet, apprendre une nouvelle compétence, devenir riche, être plus organisé, etc.)
Nous avons en chacun d’entre nous ce que j’appelle une identité mentale (la science l’appelle notre image de soi ou self-image en anglais).
Cette identité mentale, c’est QUI on est mentalement.
J’en ai une. Tu en as une. Et tous les 8 milliards d’habitants qu’abrite notre planète en ont une.
Cette identité contrôle littéralement ce qu’on pense, comment on voit les choses et ce qu’on fait régulièrement ou pas.
C’est comme la loi de la gravité. On peut douter de son existence, mais si on saute d’un grand immeuble, 10 fois sur 10 on n’en sortira pas indemne. (Rires)
À chaque fois qu’une personne va vouloir dévier consciemment ou inconsciemment de son identité mentale (perdre du poids, gagner plus d’argent en créant un business ou en investissant, etc.) elle va expérimenter certaines résistances de la part de son subconscient.
Ces résistances vont prendre plusieurs formes : des peurs, la flemme, les imprévus, des obstacles, des excuses qui sembleront au premier abord légitimes pour ne pas le faire, etc.
Je rentrerai en détail une prochaine fois dans ce mécanisme, mais voici ce qu’il faut que tu retiennes pour l’instant :
Notre subconscient est tenu de s’assurer qu’on reste cohérent avec notre identité mentale actuelle.
Il ne veut pas réellement te “saboter” dans le sens littéral du terme.
Il veut juste faire son travail. S’assurer que tu restes cohérent avec ton identité mentale actuelle.
Les personnes qui arrivent à faire ce qu’elles ont prévu de faire régulièrement le font, car elles ont construit une identité mentale de FINISHER.
Ces personnes vont au bout de tout ce qu’elles font. Elles gardent le cap sur leurs objectifs quoiqu’il arrive.
Leur subconscient n’arrive pas à les saboter, car ce qu’elles font est aligné avec qui elles sont mentalement.
Je vais mettre ça en grand :
Leur subconscient n’arrive pas à les saboter, car ce qu’elles font est aligné avec qui elles sont mentalement.
Ce ne sont pas des super-héros. Des extra-terrestres ou des êtres meilleurs que toi.
Pour elles c’est juste devenu normal.
Regarde par exemple, je suis sûr qu’il y a des choses que tu fais qui coule de source pour toi.
Tu n’as pas à te forcer ou à être plus motivé que d’habitude? N’est-ce pas ?
Tu n’as pas à te faire violence. Tu les fais, car c’est QUI TU ES tout simplement.
C’est inscrit dans ton identité mentale.
Bien sûr qu’avoir le désir compte. Le désir est la première étape de tout changement.
Bien sûr que savoir quoi faire compte exactement. Une personne motivée sans stratégie, bah…c’est qu’une personne motivée. Elle n’ira pas plus loin sans la bonne information (les bonnes stratégies, techniques, le bon mindset, etc.)
Ces choses sont importantes. Mais l’identité mentale, c’est le gros domino pour tout changement qui dure dans le temps et pour devenir quelqu’un qui est constant dans ce qu’il fait.
C’est comme construire une maison. Personne ne commence en créant le toit n’est-ce pas ? (Rires).
C’est la même chose ici.
Donc oui bien sûr qu’avoir la bonne information compte. Bien sûr que le désir de changer compte. Mais ce n’est pas toute la formule.
Si tu veux apprendre davantage sur cette histoire d’identité mentale et devenir un FINISHER, je t’invite à t’abonner sur la liste d’attente de ma Masterclass pour les FINISHERS (si tu n’es pas déjà abonné à ma newsletter. Dans le cas échéant c’est inutile).
J’ai prévu de refaire une session en août 2020. Ça sera la dernière session de l’année.
C’est tout pour moi. Je te dis à la semaine prochaine pour l’épisode 19.
PS. Pour lire des résumés détaillés sur les meilleurs livres, formations en ligne et séminaires, c’est par ici
Avec amour,
TOUTEP